L’un des objectifs majeurs de ce sommet est la formulation d’une Déclaration de Yaoundé, un plaidoyer en vingt points destiné à fournir des solutions africaines face aux défis liés à la santé cérébrale et à l’économie du cerveau
Le 20 août 2024, le palais des Congrès de Yaoundé a vu l’ouverture du tout premier sommet scientifique africain de haut niveau dédié à l’économie du cerveau, la santé cérébrale et le capital cérébral. Cet événement, organisé par la Brain Research Africa Initiative (BRAIN), réunit jusqu’au 24 août une pléiade de scientifiques, cliniciens, décideurs et entrepreneurs venus d’Afrique et d’ailleurs.
Lors de l’ouverture officielle, le 22 août, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a souligné l’importance de cette rencontre. « Cet événement historique marque un tournant crucial, non seulement pour le Cameroun, mais pour l’ensemble de la communauté internationale, dans notre compréhension et notre gestion du cerveau, cet organe complexe qui nous définit et façonne notre monde », a-t-il déclaré.
Le chef du gouvernement camerounais a également affirmé que « le cerveau, cette merveille de l’évolution, est bien plus qu’un simple organe physique. C’est le siège de nos pensées, de nos émotions, de notre créativité et de notre capacité d’apprentissage. C’est le berceau de notre identité, de notre culture et de notre capacité à construire un avenir meilleur. »
Pour lui, ce sommet est un événement historique qui marque un tournant, non seulement pour le Cameroun, mais pour l’ensemble de la communauté internationale.
Le sommet vise à formuler une Déclaration de Yaoundé, un plaidoyer en vingt points visant à fournir des solutions africaines aux défis liés à la santé cérébrale et à l’économie du cerveau. Cette déclaration pourrait être présentée lors de la 79e Assemblée générale des Nations Unies, prévue pour septembre prochain à New York.
En réunissant des experts internationaux, cet événement pionnier se veut un catalyseur pour maximiser le potentiel humain et améliorer les politiques de santé publique à travers le continent africain. Ce premier sommet à Yaoundé pourrait bien poser les bases d’une nouvelle ère dans la recherche et la gestion de la santé cérébrale en Afrique.
Pierre Bernard KOAGNE
Journaliste